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Les repères (mesurer diviser comparer) :
Prendre le temps d'observer le visuel à reproduire avant de commencer, afin de prendre des repères qui vous éviteront les erreurs de proportions. Il est utile de faire une esquisse avec des lignes de construction que l'on effacera par la suite mais qui permettent de se guider au fur et à mesure (une sorte de quadrillage avec les lignes horizontales et verticales principales). On peut également tracer des formes géométriques simples afin "d'enfermer" les différentes parties du dessin pour mieux structurer la composition (ellipse, cercle, carré, rectangle, triangle...). L'important étant déjà de préparer le visuel sous une forme globale.
Identifier deux ou trois points alignés horizontalement ou verticalement donne un précieux repère de stabilité et permet d’éviter de dessiner de travers. On peut noter également les milieux et les faire se rejoindre.
Le tracé :
Les courbes sont toujours très difficiles à appréhender car on ne saisit pas toutes les petites inclinaisons qui forment ces courbes ; (par exemple l'arrondi d'un visage ou d'une paupière n'est pas un arc de cercle parfait, il vaut donc mieux tracer des petites lignes obliques successives qui reproduiront plus fidèlement les légères inclinaisons (bosses et creux) tout en formant un arrondi global satisfaisant.
Dessiner sans appuyer avec des traits légers et ne les contraster que quand le résultat vous convient vraiment.
De même il vaut mieux ne pas gommer immédiatement le coup de crayon qui ne vous convient pas* mais plutôt le rectifier en traçant plusieurs traits qui se rapprochent du résultat souhaité, ensuite il suffira de gommer de part et d'autre du tracé initial pour ne garder que le trait qui semble juste. (*on a tendance à refaire pratiquement le même trait que celui que l'on vient d'effacer).
La direction du trait :
En présence de surfaces sphériques ou bombées à reproduire, il est indispensable de marquer la courbure avec quelques traits. Ceci est aussi valable avec le coloriage des ombres car un simple dégradé ne suffit pas à représenter la courbure de la forme choisie.
Transformation d'un volume 3D sur une feuille plane en 2D :
Il faut apprendre à "voir à plat", par exemple pour dessiner une main qui avance devant le visage, on n'avancera pas le crayon, on ne peut le reculer non plus, il faut alors se poser les questions recevables dans le monde en deux dimensions du dessin. Par exemple : "Cette ligne est-elle plus haut ou plus bas, plus à gauche ou plus à droite, plus courbe ou plus droite ?" afin de donner l'illusion de la profondeur.
Globaliser le visuel :
Il ne faut pas commencer par les détails de ce que l'on veut reproduire ou représenter mais déjà définir la forme globale, (par exemple pour un visage on ne commence pas par faire une oreille, puis un œil etc...), on commencera par dessiner la forme générale du visage sur lequel on placera des repères, on tracera ensuite les principaux traits de construction qui définiront où placer correctement les différentes parties qui composent ce visage. Idem pour la chevelure pour laquelle on esquisse le mouvement des principales mèches de cheveux dans leur ensemble.
L'œil et la main :
C'est d'abord l'œil qui doit percevoir tous les détails, la main ne fait que suivre ce que l'œil perçoit. Une mauvaise interprétation des détails du modèle (le "à peu près") ne donnera qu'un dessin approximatif. La main ne peut corriger ce que l'œil perçoit mal. Il est alors inutile de "demander" à la main davantage de précision même en s'acharnant. La "collaboration" doit donc se faire dans le sens œil --> main.
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